Les remparts (Le mura)
Les
remparts (encore intactes) de la ville de Lucques sont un exemple
de la science militaire du XVI et XVII siècle. Leur construction
débute en 1504 afin de protéger la ville de la politique
d’expansion de la famille Médicis. Les remparts mesurent 12 mètres de haut, sont larges d’environ
30 mètres à la base, et s’étendent sur
plus de quatre kilomètres. De nombreux arbres bordent les "mura"
qui sont accessibles à tous (piétons et vélos). Nous vous conseillons vivement de vous promener le long de ces remparts
qui sont sans aucun doutes le lieux de prédilection des habitants
de Lucques!
Amphithéâtre Romain (Anfiteatro Romano)
De forme circulaire, il fut édifiée à l’extérieur des remparts de la ville aux alentours du I ou du II siècle d.p. L’édifice qui pouvait accueillir 10000 spectateurs a été détruit par les invasions barbares, et a ensuite servit de carrières pour matériaux de construction. Au moyen-âge on lui donna même le nom de "grotte". Peu à peu, des maisons et commencèrent à s’installer sur les fondations (circulaires) de l’amphithéâtre. La place aujourd’hui parfaitement visible est l’une des particularités de la ville. C’est Nottolini (architecte) qui décida de faire démolir certaines constructions qui étaient nées au centre de la place. C’est ainsi qu’est née la place de l’amphithéâtre.
Tour Guinigi (Torre Guinigi)
La construction de la Tour Guinigi (haute de 44,25 mètres) porte le nom de la famille Guinigi qui était de riches marchands au XIV siècle. Cette Tour est demeurée la seule des 250 tours qui enrichissaient le paysage de Lucques. La tour est facilement visible dans le centre-ville car sur son sommet se trouve un véritable jardin sur lequel ont été plantés il y a plusieurs siècles des chênes verts. En accédant à la tour vous pourrez également observer les collines qui entourent la ville de Lucques. Entrée payante.
Eglise Saint Michel (Chiesa di San Michele)
L’église se trouve dans le coeur du centre-ville de Lucques. Sa construction remonte à l’an 1070, sur commande du Pape Alexandre II. Les travaux pour la construction de l’église se sont déroulés sur une longue période, ce qui a engendré le mélange de plusieurs styles différents. L’église St Michel se compose de trois nefs et d’un campanile dressé à l’extèrieur de l’édifice. Le dernier étage du campanile aurait été démoli entre 1364 et 1368 par ordre de Giovanni dell’Agnello (Doge de Pise) car le son des cloches était audible jusqu’à Pise.
Dome de St Martin (Duomo di San Martino)
Construit en 1070 sur volonté du pape Alexandre II (1061-1073). Vers la fin du XII siècle, des travaux de restructuration de la façade commencent, et ils dureront jusqu’en 1637 année durant laquelle se conclurent les travaux pour la construction de la Chapelle "Cappella del Santuario". De nombreuses œuvres d’art se trouvent à l’intérieur de cette église, comme par exemple la "Deposizione" de Nicola Pisano (1220 - 1280), les monuments funèbres de Noceto et Bertini réalisés par Matteo Civitali (1436-1501), et enfin les peintures de la Vièrge à l’enfant de Domenico Ghirlandaio (1449-1494) La dernière Cène "Ultima Cena" du Tintoretto (1518-1594). Parmis ces œuvres, l’une des plus importantes est le monument funèbre de Ilaria del Carretto, réalisé par Jacopo della Quercia, ainsi que le crucifix du "Volto Santo". La légende raconte que ce crucifix d’une hauteur de 2,65 m et large de 2,25m aurait été sculpté par Nicodème aidé par la Grâce Divine afin de donner à l’œuvre les semblances du Christ. Le crucifix est resté caché jusqu’à la fin du VIII siècle lorsque l’évèque Gualfredo, guidé par un rêve révélateur le retrouve. L’œuvre avait été embarquée seule sur un bateau e voyagea à la dérive sur la méditerranée jusqu’à Luni. C’est l’évèque de Lucques qui réussit à s’approcher du bateau et il décide de transporter le crucifix en ville.